L’une des originalités de la Gestalt est qu’elle a été pensée par un collectif, elle a ainsi été fondée en 1951 à New York par un groupe de 7 personnes ayant des personnalités et des cursus professionnels très variés, dont Frederick S. Perls, sa figure emblématique. La Gestalt est une approche thérapeutique inscrite dans le courant humaniste. Elle trouve son origine dans la psychanalyse, mais aussi dans la philosophie phénoménologique et existentielle, associée à des approches corporelles, expérientielles et holistiques. Elle est arrivée en Europe dans les années 7O.

En 1998 était publié par Gilles Delisle, « La relation d’objet en Gestalt-thérapie », ouvrage qui allait donner naissance à ce que l’on connaît aujourd’hui sous l’acronyme de PGRO ou psychothérapie gestaltiste des relations d’objet. La PGRO est un modèle intégrateur réunissant le monde de la Gestalt thérapie et celui des relations d’objet, afin de répondre au besoin criant d’intégrer à la démarche une théorie des enjeux développementaux (1. attachement 2. estime de soi et narcissisme 3. Eros – Ethos (érotisme – rapport à l’autorité) afin de mieux prendre en compte la réalité subjective et objective du client : il importe de comprendre son problème afin de l’orienter vers le traitement que nécessite son état.

La GESTALT-PGRO est une approche du contact : elle s’intéresse aux interactions de l’individu avec son environnement. Et puisque la Gestalt s’intéresse aux interactions de l’individu avec ses différents environnements, qu’elles soient personnelles, professionnelles et/ou sociales, en tant que théorie, méthode et éthique, elle se déploie également avec pertinence dans les organisations et le monde du travail où elle a pleinement sa place.

La GESTALT-PGRO est une démarche holistique mettant l’accent sur la conscience de ce qui se passe dans l’instant présent, aux niveaux corporel, affectif, mental et spirituel. L’ici-maintenant est une expérience complète, actuelle, qui concerne la personne dans sa globalité, et sa relation avec son entourage. Cette expérience contient aussi le souvenir, les expériences antérieures, les fantasmes, les situations inachevées, les anticipations et les projets. Le processus d’accompagnement permet de mettre de la conscience sur la manière dont le sujet peut déformer cette expérience, ignorer ou refuser ses besoins et désirs, s’enfermer dans des répétitions de situations antérieures. Et cette conscience peut permettre de vivre de nouvelles expériences de contact, à partir d’une connaissance et d’une capacité de choix retrouvées.

La GESTALT-PGRO est particulièrement adaptée pour les personnes qui :

• cherchent à comprendre le sens et la fonction de leurs souffrances ou difficultés en travaillant de façon concrète sur des situations actuelles
• souhaitent évoluer dans leur façon d’être en relation 
• désirent se réapproprier leurs sensations et émotions
• cherchent à sortir des répétitions, des impasses ou des difficultés de choix en «dé-couvrant » dans leurs propres ressources, des moyens d’épanouir leur potentiel et d’atteindre un mieux-être
• ont à cœur de participer activement à leur évolution, d’en prendre la co-responsabilité, d’en être les co-auteurs

Le Gestalt-praticien/PGRiste est impliqué et actif. Il recourt à diverses techniques, verbales ou non, et peut partager délibérément une partie de son ressenti afin d’aider le client à explorer sa difficulté.

La Gestalt-thérapie s’adresse aux adultes, aux enfants et aux adolescents. Elle se pratique en séance individuelle, en groupe, en couple, en famille.

La PNL (programmation neuro-linguistique) a été mise au point par Richard Bandler et John Grinder en 1975. Grinder est linguiste, Bandler est mathématicien. Tous les deux sont également docteurs en psychologie. Leur ambition était de créer un “modèle” précis et opérationnel, ce qui revenait à créer une réplique, une copie de phénomènes observés afin de pouvoir les reproduire à volonté. Ils ont ainsi observé de nombreux thérapeutes et professionnels de la communication réputés pour exceller dans leur travail, en ne prenant en compte que leur pratique véritable c’est-à-dire en accordant très peu d’attention à ce que ces personnes disaient faire et beaucoup d’attention à ce qu’ils faisaient vraiment. C’est ainsi qu’ils ont filmé les interventions de Virginia Satir (thérapie familiale), Fritz Perls (fondateur de la Gestalt-thérapie) ou encore Milton Erickson (autorité mondiale en matière d’utilisation clinique de l’hypnose ericksonnienne ainsi que reconnu comme le père des thérapies brèves), à qui Grinder et Bandler emprunteront le plus. En outre, les deux associés se sont inscrits dans la lignée de la sémantique générale de Korzybski et de l’approche non directive de Carl Rogers, mais aussi de beaucoup d’autres professionnels.

La PNL est une boîte à outils. Elle désigne tout un ensemble de techniques et de méthodes visant à favoriser le développement personnel de l’individu afin de mieux communiquer, gérer ses émotions, acquérir des stratégies de réussite, et se libérer de ses freins. Elle fait partie des méthodes comportementales et cognitives. Elle s’intéresse à la façon dont les humains fonctionnent dans un environnement donné en fonction de leurs schémas comportementaux : chaque individu possède une “carte du monde” qui lui est propre, et qui est modulée par ses croyances et ses conditionnements.  Mais, tout comme la “carte n’est pas le territoire”, notre représentation du monde n’est pas le monde : notre perception de la réalité n’est que l’expérience subjective que nous en avons. Or, cette dernière dicte nos succès mais fixe aussi nos limites. La PNL aide ainsi à changer la façon dont un individu perçoit son environnement. Le but de la PNL est de modifier cette carte afin de permettre à l’individu d’atteindre ses objectifs plus efficacement. La PNL apporte donc les outils nécessaires afin d’opérer des changements personnels et structurels, et ce, afin de créer de nouveaux potentiels de réussite dans tous les domaines de la vie. L’ambition de la PNL est d’aider l’individu à changer ses anciens schémas mentaux et trouver ainsi plus d’aisance dans la vie tout en optimisant ses capacités et ressources personnelles, mais aussi de tendre vers “l’excellence en matière de communication”.

Notre cerveau, loin d’être figé, est capable d’une grande plasticité : nous continuons à fabriquer des neurones tout au long de notre vie et, surtout, nous pouvons multiplier les connexions neuronales et créer de nouveaux chemins neuronaux. Et, puisque, selon la PNL, ce que quelqu’un fait, une autre personne peut le faire et puisqu’il y a une structure dans chacun des comportements des personnes, nous pouvons alors les modéliser, les apprendre et/ou les changer. La PNL propose ainsi d’élargir les possibilités de comportements.

“Programmation Neuro-Linguistique”, pourquoi ?

• PROGRAMMATION renvoie au fait que nous sommes conditionnés par notre milieu qui englobe un système de croyances et de comportements. Au cours de sa vie, chaque individu met en place, inconsciemment, des programmes qui orchestrent ses réactions et ses émotions, que ce soit positivement ou négativement.
• NEURO signifie que ces programmes sont encodés dans nos circuits neuronaux. Les procédures de travail de la PNL agissent directement sur cette organisation neurologique.
• LINGUISTIQUE parce que le langage structure et reflète la façon dont nous pensons : qu’il soit verbal ou non-verbal, notre discours est riche en informations sur la manière dont nous nous représentons la réalité.

Le tantra est vieux de plusieurs milliers d’années et de nombreuses interprétations sont depuis proposées. Il y a ainsi autant de tantra que d’animateurs de tantra. Il existe des formes plus traditionnelles, d’autres ont choisi d’adapter cette tradition afin que la pratique soit plus accessible aux occidentaux, c’est comme cela qu’est né, dans les années ’70, ce que certains appellent le « néo tantra ».

Le TANTRA est :

• Un art de vivre, d’aimer, nous invitant avec respect à nous accueillir dans notre entièreté avec authenticité et ainsi être en capacité de déployer notre Être au monde. Il suggère une vision de l’homme, de la femme et de la vie, il initie les personnes à revenir à elles-mêmes, à conjuguer leur propre espace.
• Une nouvelle fenêtre sur la sexualité, qui permet de la travailler autrement, en ne la limitant pas au simple plan de la génitalité. Notre sexualité n’est que le reflet de notre Être et l’observer, c’est s’observer ! Et la sexualité n’est qu’une des facettes du tantra, il permet d’observer la vie sous toutes ses facettes.
• Une philosophie, un chemin de développement personnel, qui passe par le corps, afin de sacraliser la rencontre de cœur à cœur. En laissant vivre la part féminine qui existe en chacun de nous (hommes et femmes), cela peut permettre de contacter ce que certains nomment « l’Union-Sacrée » : l’union du masculin et du féminin en soi. Ces instants de félicité peuvent donner sens à l’existence et transformer le partage amoureux et sexuel en une communion des âmes. Il s’agirait ainsi d’une manière d’honorer le divin : il y a la possibilité de procréer mais aussi d’être reliés, de contacter plus grand que nous.
• Un ensemble de pratiques qui soutiennent le développement de la conscience, qui cherchent à ouvrir, à libérer notre énergie sexuelle, notre énergie de vie. Cette énergie de vie est si puissante qu’elle suscite la peur et est réprimée dans nombre de cultures et de religions. Enfouie dans l’ombre, taboue, elle cherche désespérément son chemin entre honte et agressivité et engendre frustration et souffrance. Le Tantra nous invite à l’accueillir et à la canaliser afin qu’elle conduise à l’altérité et à la liberté. L’exploration en conscience de cette intimité avec soi-même et avec l’autre ouvre alors une porte initiatique vers la dimension spirituelle et créative de l’énergie sexuelle.
• Avant tout, expérimentale, il s’agit d’une voie de connaissance, par l’expérience, et par la recherche de la non-dualité. Ainsi, les notions de bien et de mal disparaissent, seule compte l’expérience et ce qu’elle m’enseigne.
• Une invitation à acquérir une plus grande fluidité de vie, à assurer sa « continuité », en restant vivant avec toutes les propositions de l’existence, à ne pas cliver son regard, à ne pas, à chaque seconde, tout remettre en question. Comment je peux ainsi me connecter à mon corps, à mes éprouvés, à mes désirs/envies, afin de ressentir ce qui est juste pour moi dans l’instant, et ainsi être en capacité de faire de vraies demandes, poser de vraies limites ? Comment puis-je ainsi affirmer de vrais « NON » afin de m’autoriser à exprimer de vrais « OUI » ? Et tout cela, en acceptant, lorsque cela est juste, de dépasser sa zone de confort, d’aller au-delà de ses limites, de ses conditionnements hérités de notre culture sociétale et/ou familiale.

Le tantra n’est pas une psychothérapie mais il facilite le cursus thérapeutique. Il peut libérer certains nœuds, inhibitions ou obsessions, traumatismes, voire certaines « perversions ». Le chemin tantrique permet d’aborder la problématique personnelle sans plonger, et possiblement se noyer, dans sa propre histoire. Et même si l’histoire personnelle émerge, l’énergie libérée a la possibilité d’être canalisée vers la transcendance, la sublimation.